Ogust, éditeur de logiciels pour les entreprises de services à la personne depuis plus de 10 ans, présente le 1er Observatoire sur la transformation numérique des entreprises de services à la personne. Réalisé sous la forme d’un sondage auprès d’entreprises françaises de toute taille, il fait le point sur leur état d’avancement dans ce domaine clé pour leur développement futur.
La prise de conscience ne fait aucun doute. Ainsi, 86 % des entreprises de services à la personne sont pleinement conscientes de la nécessité de réaliser leur transformation numérique. Interrogés sur ce que cette transformation implique, 54 % mettent en avant la création d’un site internet et l’adoption d’une solution de gestion informatique, et 35 % la vente en ligne de services.
Mais le retard est flagrant par rapport à d’autres secteurs d’activité. Ainsi, les principaux canaux de vente restent le téléphone (65 %) et l’email alors que la vente de services en ligne est quasi-inexistante aujourd’hui. Pourtant, 67 % des entreprises se disent convaincues de l’intérêt de leur clientèle pour la commande en ligne. Et 60 % des entreprises pensent même que la vente de services à la personne via internet se généralisera d’ici trois ans.
Concurrence émergente des plateformes numériques
Parmi les explications sur ce retard, les entreprises soulignent le manque de moyens financiers à 49 %, le manque de temps à 44 % et le manque de savoir-faire technologique à 32 %. Un constat peu surprenant : 80 % du secteur est composé de TPE et de PME, des petites structures qui n’ont pas les moyens financiers et/ou le temps de s’équiper afin de répondre aux nouveaux usages de leurs clients.
Le retard du secteur dans sa transformation numérique est susceptible de profiter aux plateformes qui proposent la mise en relation directe avec des prestataires indépendants. Interrogées sur cette nouvelle concurrence, 68 % des entreprises estiment que la facilité de l’achat en ligne est le principal atout des plateformes. Elles sont 62 % à estimer que leur concurrence ira croissante.
L’émergence de ces plateformes est perçue comme une saine concurrence par 36 % des entreprises, mais aussi comme une menace par 32 %. Les entreprises se disent prêtent à collaborer avec les plateformes à 57 %. Mais elles sont plus nombreuses (72 %) à souhaiter une forme d’alliance entre entreprises afin de se défendre contre ces nouveaux entrants, par exemple en créant ensemble des places de marché.